Commençons par une histoire plus récente!

Bonjour à tous, vous qui ne venez malheureusement plus sur ce forum!

L'Histoire de Pingu date d'il y a fort longtemps et elle est moins d'actualité qu'une nouvelle histoire s'y rattachant.

En effet, en octobre, Pingu a aidé quelques-uns de nos semblables à voir ce monde d'une nouvelle manière, d'une meilleure façon. Pingu a levé le voile sur la hierarchie animale!

L'écriture de la hierarchie animale tire maintenant à sa fin et elle sera bientôt en ligne. Elle n'est pas longue, c'est seulement la base "théorique". Ensuite viendra toutes les différentes péripéties impliquant plusieurs personnages colorés!

En vedette : Fred le roi faisan, Loutre, sa femme, une dinde (!), Auger, leur enfant bâtard qui veut faire une rébellion et prendre le pouvoir royal ainsi que plusieurs autres!

Vous serez invités à enrichir cette histoire et à y mettre votre petite touche magique, car le but est d'en faire l'histoire la plus drôle jamais inventée!

Le but ultime est d'en faire une pièce de théâtre et ensuite de tourner le film "HAEURRRR", le célèbre rugissement du tigre.

Je sais que la majorité ne comprendra absolument rien de ce message (parce que PERSONNE va le lire pis de toute façon c'est un paquet de insides assez poussés), mais je vous invite à poser des questions! Nous désirons vous inclure dans nos insides!

Bon bin je vous revient très bientôt! (Quoiqu'au rythme auquel on va depuis les 8 derniers mois...yish)

À "bientôt"!!!

Longue lecture, mais j'espère que ce sera intéressant et divertissant!

voilà :

C’est par un heureux hasard que cette histoire prit son envol. En effet, rien ne lui était destiné, pas même la mince consolation qu’on donne au perdant, qui consiste à lui montrer la porte de sortie. Déjà que le perdant perd, ce serait dommage qu’il se perde.

Cette histoire se vouait à un créneau de bas de cave, le genre de sottise que les saoulons gueulent les soirs de Noël, signe qu’ils sont infiniment désespérés. Certains chuchotent qu’ils gueulent par désir de s’époumoner, littéralement, car deux poumons, ça s’échange contre de la bière. De la bonne bière de fond de cave.

Cette histoire, par un subtile subterfuge, ne descendit pas jusqu’aux bas fonds des tavernes. Une réaction tout à fait normale de la populace aurait été de se lasser de l’insignifiance de son propos. On l’aurait alors relégué à l’étage supérieur du fond de la cave. On parle ici de la cave elle-même. Le problème, c’est que dans la cave, il n’y a que l’entreposage de l’alcool. Cette disposition de l’élément essentiel d’une bâtisse contenant de l’alcool se veut tout à fait réfléchie. Dans une zone dangereusement sismique, les gens doivent pouvoir quitter un lieu subissant un tremblement de terre dans les plus brefs délais. Si les gens se trouvent au rez-de-chaussée, tout va pour le mieux. S’ils se trouvent au deuxième étage, c’est encore plus rapide de descendre un étage que d’en monter un. Alors l’alcool est relégué à la cave et les saoulons au fond de cave. Lors d’un tremblement de terre, la vitre se cassera et l’alcool qui patientait dans chaque bouteille se mettra à couler. Les saoulons seront rapidement inondés d’alcool et mourront dans la joie. Leur semblant de joie. Certains rétorqueront que c’est inhumain de laisser les saoulons aussi près du centre de la terre, mais ils ignorent que ce sont ces saoulons qui ont fait la grève devant la bâtisse et qui exigeaient cette logistique hasardeuse, sans quoi ils n’entraient pas. Et on connait tous le pouvoir de négociation des saoulons. Surtout que la bâtisse ne se situe aucunement dans une zone sismique.

Cette histoire allait donc pouvoir se rendre jusqu’au rez-de-chaussée, ce qui est considérable. Le problème avec les gens du rez-de-chaussée, c’est qu’ils parlent forts, très forts, car ils veulent se faire entendre pour gagner du prestige et ainsi se rendre au deuxième étage, l’étage des gens prestigieux. On en conclut que l’histoire, racontée si fort, a transpercé le plafond pour entrer dans les oreilles des gens prestigieux.

Dans tout immeuble qui se respecte, un grenier. Dans tout grenier qui se respecte, un pouilleux qui mange ses défécations par absence d’alternative. Par manque d’activités – les greniers, traditionnellement, sont si petits qu’ils ne laissent de la place que pour une personne…et ses défécations -, le pouilleux se colle l’oreille à son plancher pour écouter les gens prestigieux. Un jour, il entendit la plus magnifique des histoires. Pris d’une folie fantastique, il se mit à frapper de pleins poings dans le plafond et finit tant bien que mal à y faire un trou. Il grimpa alors sur le toit et cria l’histoire en question. Le hic, c’est qu’une tornade (oui oui, une tornade!) décida d’aller prendre l’air. Sur son chemin elle rencontra un pouilleux qui lui raconta une histoire rocambolesque. Elle l’amena avec elle et il fut aussitôt projeter dans les airs. Tel un héros de bande dessinée, malgré la situation périlleuse dans laquelle il se trouvait, il continua à crier l’histoire et, en raison du puissant mouvement d’air causé par la sympathique tornade, l’histoire se propagea dans les airs, fit le tour du monde et, même, le tour des cieux. On se serait rappelé de ce héros jusqu’à la fin des temps, mais à la fin de son histoire, il prit une bouchée de défécation, alors on préféra l’oublier.

Cette histoire, qui fit finalement le tour de la terre et des cieux, devint une légende que tous et chacun se plaisaient à raconter à la blague. Les gens en riaient, mais au fond d’eux-mêmes, ils y croyaient secrètement.

L’histoire vous sera racontée par une dinde. Cette dinde possède une double identité, car c’est aussi une loutre rusée. Par la ruse, elle tentera probablement de vous induire en erreur. Pensez-y bien.

Les vers

Au fin fond de la hiérarchie des animaux et de la vie elle-même se trouvent les vers. Les vers vivent sous la terre, le plus creux possible. Ce sont les renégats de la société, pire, les déchets, les erreurs qu’on laisse vivre pour une seule raison : personne n’a de temps à perdre à fouiller dans le sol pour y trouver les vers, invertébrés sans queue ni tête qui tentent tant bien que mal de se frayer un chemin dans un amoncellement infini de terre et de roches. Les vers constituent cette espèce qui ne méritent pas d’attention, ils ne sont là que pour indiquer quel est l’échelon le plus bas au monde, quel est la pire déchéance existante. Les vers n’existent que dans l’imaginaire collectif, et encore : personne ne pense à eux, personne ne les considère, tout le monde préfère oublier leur présence sous-terraine, ces minables vers qui vivent et qui vivront pour toujours la tête baissée.


Les dindons

Les dindons attirent l’attention d’abord et avant tout pour leur nom. « Dindon ». Assez laid comme mot. Très peu original. Redondant. On a tendance à rire des dindons pour leur nom, mais aussi pour leur allure. Quelqu’un a déjà observé un dindon marcher pendant plus de cinq secondes consécutives? Impossible. Pourquoi? Après un maximum de cinq brèves secondes, tous et chacun n’en peuvent plus : ils se plient en deux et tombent parfois par terre tellement ils n’en peuvent plus de rire! Un dindon, c’est la même chose qu’une plaisanterie. D’ailleurs, dans le dictionnaire, la définition du mot « plaisanterie » est fort simple : « un dindon en est une ». Tout le monde comprend ce qu’est une plaisanterie grâce à cette comparaison!

En plus d’être les clowns de la société sans en être conscients, les dindons et les dindes ont une autre utilité : lorsque quelqu’un va mal, il n’a qu’à penser à un dindon pour se consoler et tout ira mieux. Une quantité innombrable d’animaux sont déjà passés instantanément des grosses larmes de tristesse aux grosses larmes de rire en imaginant un dindon.

Les dindons sont des clowns inconscients de l’être. En fait, les dindons sont inconscients d’à peu près tout ce qu’ils entreprennent. C’est là leur grand défaut : leur manque de conscience, d’intelligence. Cette race inférieure émet parfois des sons étranges : ils glougloutent. Le glouglou est le cri du dindon. En plus du fait que « glouglou » est un mot tout à fait ridicule qui donne une autre bonne raison aux autres races de rire des dindons, ce glouglou se veut leur cri. Le problème, c’est que leur cri ressemble au son que produit quelqu’un qui essaie de parler dans l’eau : on n’entend rien et on a une fâcheuse tendance à rire de sa gueule. Voilà un grave problème des dindons. Leur cri de ralliement, le glouglou, fait rire, alors qu’il devrait normalement faire peur. Jamais un dindon ne semble menaçant.

Lorsque le dindon glougloute, on serait porté à croire qu’il rit d’une bonne blague qu’on lui a compté trois ans plus tôt, mais détrompons-nous : le dindon ne possède pas une mémoire assez vaste et sophistiquée pour se rappeler d’un évènement ayant eu lieu trois ans plus tôt. On doit donc se poser une question : est-ce que les dindons ont la capacité de rire? S’ils en ont la capacité, on émettrait alors une seconde question : ont-ils conscience qu’ils sont en train de rire?

Nous serons tentés de répondre à la dernière question. Normalement, on répond aux questions dans l’ordre, mais pour faire honneur aux dindons, nous le ferons dans le désordre. Alors voici la question cruciale : est-ce que les dindons ont conscience qu’ils sont en train de rire? Puisqu’ils ne possèdent pas une mémoire apte à garder l’information des trois dernières années, il faudrait savoir quelle est l’efficacité de la mémoire des dindons. On se pose alors la question suivante : pourquoi les dindons marchent aussi affreusement? À les regarder, on a l’impression qu’ils vont trébucher à tous moments. Si les dindons avaient une mémoire suffisante, ils se rappelleraient de la dernière fois qu’ils ont eu à marcher et ils se souviendraient à quel point ils marchaient comme des patates, c’est-à-dire n’importe comment, sans réelle méthode, sinon en roulant sur le sol après avoir trébuché. C’est donc dire que les dindons ne se rappellent jamais à quel point ils sont empotés. On peut en conclure sans grande hésitation qu’ils ne possèdent aucune mémoire. Pour être gentil, on leur accorde une mémoire d’une durée d’une minute.

Si les dindons ne mémorisent pas grand chose, comment peuvent-ils rire d’une blague? Pour rire d’une blague, ils doivent la comprendre dans la minute qui suit, sinon ils sont cuits. Étant donné leur minuscule quantité d’intelligence, nous sommes contraints d’en arriver à la conclusion que les dindons ne rient pas.

Une autre question : est-ce que les dindons peuvent rire sans en être conscients? Autrement dit, si les dindons ne peuvent pas rire d’une blague, peuvent-ils quand même rire sans être conscients de le faire? La réponse est non. Pour rire, il faut être conscient de rire. Les dindons glougloutent, oui, mais ce n’est pas un rire : c’est le réflexe d’un animal stupide.


Les faisans

Les faisans impressionnent d’abord et avant tout par leur nombre. Leur population est de loin plus importante que celle de n’importe quelle autre espèce. Leur nombre leur donne un certain statut, un certain respect. Individuellement, ils ne sont pas très redoutables, mais s’ils faisaient une seule et même équipe, ils deviendraient très dangereux.

Cela risque de ne jamais arriver, car ces oiseaux ne pensent pas à ce genre de chose. Ce qui les intéresse, c’est de se démarquer de leurs semblables. Certains recherchent le pouvoir, d’autres non. Ils se caractérisent par une certaine dose d’impulsivité, comme s’ils agissaient sans trop réfléchir. Même s’ils ne réfléchissent pas toujours, les faisans possèdent une certaine dose d’intelligence que les différentes espèces savent reconnaître. Sauf les dindons, qui ne comprennent rien, on s’entend.

Les faisans se divisent souvent par clans, ce qui donne lieu à plusieurs conflits qui existeront jusqu’à la fin des temps. Les faisans croient en leur cause personnelle et la majorité vénère le roi faisan.


Les faisans d’or

Les faisans d’or constituent l’évolution du faisan normal. Il existe, pour chaque espèce, une évolution, un niveau supérieur difficilement accessible. Pour les dindons, il n’existe aucun rang supérieur, car c’est une espèce trop minable.

Historiquement, il n’y a toujours eu qu’un seul faisan d’or à la fois. Son rôle est fort différent de celui du roi. Ce sont d’ailleurs deux entités fort distinctes. Le roi gouverne son peuple, émet des lois et tâche à ce que l’ordre règne. Le faisan d’or, quant à lui, est admiré pour sa sagesse hors du commun. Ni son but ni son rôle n’est de gouverner le peuple. Il a comme mission de réfléchir sur le bien et le mal et sur les valeurs que les faisans doivent adopter. Il ne veut pas imposer sa loi et pour être certain de ne pas agir comme un dictateur de la sagesse, il préfère se retirer loin de la civilisation faisanne. À première vue, son aura semble faible, mais en réalité, chaque faisan, sans exception, lui voue un grand respect, ce qui n’est pas le cas pour le roi.


Les otaries

Les otaries forment peut-être l’espèce la plus méconnue d’entre toutes. Ce sont des animaux assez simples, qui ne se cassent pas la tête pour un rien. En fait, leur passe-temps favori est de rire. En effet, ils sont reconnus internationalement pour leur rire…disons…spécial! En fait, ils ne sont pas reconnus internationalement à cause que leur rire a fait le tour du monde par l’effet de bouches à oreilles, mais plutôt par l’effet de bouche à oreille. La différence semble subtile, mais en réalité, elle est énorme! L’effet de bouches à oreilles, c’est qu’une personne va raconter quelque chose à une autre personne qui le répétera et ainsi de suite. Dans le cas du rire des otaries, c’est du bouche à oreille simple, dans le sens que le rire part de la bouche de l’otarie et il se rend directement à toutes les oreilles de l’univers entier, tellement le rire est fort et bizarre. Leur rire est donc reconnu internationalement pas sa puissance phénoménale : il ne passe jamais inaperçu! Le seul moyen de ne plus l’entendre à des kilomètres à la ronde, c’est de ne pas y porter attention.

Mis à part leur rire, les otaries font leur petit bout de chemin sans déranger personne, sans commettre de crimes graves ou sans compromettre l’ordre général. Il existe deux sous-espèces d’otaries, les enfants et les adultes. C’est seulement dû à l’évolution naturelle de l’âge. Chez les faisans, il n’y avait aucun rapport avec l’âge, c’était une question d’attitude, tandis que toutes les otaries passent par les deux stades de développement. À l’âge adulte, ils sont plus évolués à tous les niveaux, notamment au niveau sonore de leur rire.


Les chiens

Les chiens se démarquent par leur intelligence et par leur versatilité. Les chiens sont à un tel niveau d’évolution qu’ils peuvent effectuer plusieurs tâches avec classe et efficacité. Leur intelligence leur permet de réaliser à peu près tous les projets dont ils rêvent. Ils sont débrouillards et entrepreneurs. Les chiens sont assez nombreux. C’est la deuxième espèce la plus nombreuse, derrière la population des faisans. Cependant, cela ne cause aucun danger, car les chiens sont reconnus pour leur pacifisme, En fait, ils ont mieux à faire que de se battre.


Les chiens supérieurs

Les chiens supérieurs constituent l’évolution du chien normal. Les chiens supérieurs sont des chiens, mais encore plus performants.


Le tigre

Le tigre est l’apothéose des espèces vivantes, il est l’incarnation de la perfection sur terre. Bien que le tigre ne soit pas parfaitement parfait, tel est l’effet qu’il propage. Le tigre est reconnu pour son énorme charisme et par sa beauté phénoménale. Il n’existe qu’un seul tigre dans tout l’univers et bien chanceux est celui qui se mérite la chance extraordinaire de le voir à ses côtés. On murmure même que le tigre porte chance.

Le tigre, en plus d’être charismatique, est aussi très intelligent et sage, bien plus que les autres animaux. Il est calme et reposé et il prend son temps pour effectuer le meilleur choix possible, peu importe la situation. Le tigre fait l’unanimité, même si son rôle n’est pas très important. En effet, le tigre reste souvent à l’écart et tâche de ne pas influencer les décisions que prennent les différents peuples. Il considère que les peuples doivent faire leur propre chemin, avec les erreurs et les bons coups que cela implique. Il croit en la paix universelle et en l’unité du monde.


Le tigre flamboyant

Le tigre flamboyant est l’évolution du tigre. Il dégage une aura beaucoup plus puissante et possède quelques pouvoirs divins.

ROLES :

Vers
Dindon : Loutre
Faisan : Fred (Roi), Simon, Alexis, Jean, Arobas
Faisan d’or : Laurence
Otarie enfant : Dominic
Otarie adulte : Rivière
Chien : Mini Puce, Éliane
Chien supérieur : Sarah
Tigre : Jessica (ancien tigre flamboyant)
Caramel
Nougat
Pingu
Autre : Auger


Le tigre flamboyant

Il y a de cela fort fort longtemps, un animal parcourait la planète, lentement mais surement. Cet animal, unique et irremplaçable, se comportait sagement, comme si chacune de ses actions avait bénéficié d’une longue réflexion. Cet animal se nomme le tigre flamboyant. Le tigre flamboyant possédait une puissance divine dont il cherchait sans cesse l’utilité.

Un jour, il comprit. Le tigre devait créer, par sa propre énergie, deux créatures symboliques. Le tigre savait que Pingu, le Dieu tout-puissant, gérait l’univers sans trop de problèmes, mais ce tigre, qu’on nomme Jessica, savait, grâce à son immense sagesse, que Pingu recherchait toujours la création et l’innovation. Jessica, par sa flamboyance divine, dû se sacrifier et même se mutiler pour permettre la naissance de deux chats angéliques : l’ange du bien, Caramel, et l’ange du mal, Nougat.

Les deux chats furent créés simultanément, instantanément. Un chat couleur caramel, remarquable par son élégance, sa douceur et son charme. Un autre chat blanc ayant une tache noire sur le front, chat paraissant inoffensif, mais redoutable et espiègle.

Les deux chats, instinctivement, se détestèrent au plus haut point. Dès les premiers instants de leur existence, ils avaient mis une croix définitive sur une possible amitié : les accommodements raisonnables étaient impossibles et ce, jusqu’à la fin des temps. Les deux chats coexistèrent, car un ne pouvait vivre sans l’autre, mais jamais ils ne s’adressaient un regard. Ils s’ignoraient pour éviter de devenir agressif et de commettre des gestes regrettables. Ils reçurent une vie quelque peu empoisonnée.

Ces deux anges, depuis leur création, reçoivent une vénération sans borne de la part des différents animaux. Bien qu’ils soient des ennemis jurés, ils demeurent adorés de tous. Personne n’a jamais osé remettre en question leur supériorité, leur divinité.

Pendant ce temps, un tigre flamboyant perdit de sa vivacité, de son énergie vitale. Il perdit sa flamboyance et fit le chemin inverse de l’évolution : Jessica devint un tigre, sans plus. Jessica a payé un pris monstrueux pour permettre la venue de ces deux anges qui ne réussissent pas à s’entendre. Elle l’a payé de sa vie.

Jessica, depuis ce moment, continue à vivre et à exercer son rôle, mais sans cette aura de charisme divin. Elle est l’équivalent d’un ange déchu, mais aux yeux des autres espèces animales, elle demeure l’emblème de la perfection animale. Chaque animal lui voue un profond respect, elle qui est si évoluée par rapport aux autres sans avoir rien de divin!


La monarchie des faisans

Une monarchie n’est rien sans son roi. Il faut donc commencer par le présenter. Frédéric Fortier. Sir Fortier, que nous devrions le nommer. Mais, évidement, on s’en balance, alors nous allons l’appeler Fred.

Fred est le roi grâce au fait qu’il est le fils unique de l’ancien roi, son père dont on ne se souvient plus le nom. Fred n’impose pas sa dictature. Il veille à ce que son peuple possède une bonne qualité de vie. Le plus clair de son temps, il le passe à…en fait, nul ne sait ce qu’il fait de son temps. Même que certains trouvent ça louche.

Le fait le plus remarquable de sa vie, le fait le plus surprenant, est l’être qu’il a choisit comme femme. Elle se nomme Loutre Rusée et c’est une dinde, allons y comprendre quelque chose. Son mariage avec une dinde n’est pas passé inaperçu : l’intelligence de Fred fut contestée, de même que sa capacité à émettre des jugements éclairés. Pendant les premiers mois de son règne, ce ne fut pas la monarchie, mais bien l’anarchie. Son peuple contestait sa décision de marier un animal inférieur dont tous et chacun se plaisaient à ridiculiser.

Après quelques mois, Fred réussit tant bien que mal à envoyer le chaos aux oubliettes, à réinstaurer l’ordre et le calme dans son peuple. Ses décisions ne furent plus jamais mises en doute, car il prenait de bonnes décisions. De plus, sa reine dinde ne faisait presque jamais d’apparition en publique, ce qui calmait les ardeurs des faisans un peu rebelles.

Fred et la dinde eurent un enfant. Cet enfant se nomme Alexandre, alors on va l’appeler Auger. Auger est un mélange de faisan et de dinde. Un mélange tout à fait désastreux. Durant toute son enfance, Auger dut ravaler sa honte et sa gigantesque colère d’être un enfant ne possédant aucune réelle identité. Auger n’a pas le mérite d’être un enfant normal et il ne peut même pas se qualifier d’enfant bâtard. Si au moins il était un bâtard, ça aurait passé. Mais là! Il n’est ni un faisan, ni un dindon, ni un bâtard…qui est-il?

Auger est inclassable dans la hiérarchie animale. Il ne se situe nulle part. Il n’existe pas. Il n’est rien. RIEN.

Puisqu’Auger n’est rien, durant tout son enfance il dut faire face à une crise existentielle démesurée et impossible à démystifier. Il a développé un trouble d’identité qui lui a fait perdre un peu la tête.

Auger, un beau jour, alors qu’il était attaqué par des voix intérieures qui ne lui laissaient aucune tranquilité, était dans une colère monstrueuse. Ce fut un des pires jours de l’histoire du peuple faisan : il décida de renverser son père, de prendre le pouvoir et d’instaurer… SA DICTATURE!

Un horrible jour. L’enfer.

Auger prit son courage à deux mains et réussit à convaincre plusieurs faisans qui le suivraient dans sa cause désespérée. Un clan rebelle planifiait prendre le pouvoir royal. Et de cette façon, Auger pensait devenir un faisan à part entière, car pour lui, un roi faisan est un faisan. Il ne serait donc plus un marginal.

Pendant ce temps, la dinde concoctait son propre plan personnel. Elle n’avait que faire d’être une dinde, elle désirait évoluer. Mais la dinde est aussi Loutre Rusée, ne l’oublions pas : elle a plus d’un tour dans son sac. Au fil du temps, elle se lia d’amitié avec Sarah, un chien supérieur. Son plan était fort simple : en devenant amie avec Sarah, elle développerait son intelligence et plusieurs capacités qu’elle ne maitrisait pas en tant que dinde. Avec ses nouvelles capacités, elle pensait évoluer. Pas une petite évolution d’un rang qui la transformerait en faisan. Non. Elle avait de bien plus grandes aspirations. Son plan était d’évoluer directement au niveau des chiens. Mais son plan d’action n’était pas encore à point. Sa relation avec Sarah, une des rares chiennes supérieures de ce monde, n’était pas encore parfaite. Mais elle savait qu’un jour, elle quitterait son statut de dinde et qu’elle ferait ses adieux à son mari faisan.


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Mais que se passera-t-il ensuite? À vous de mettre vos propres intrigues! Plus c’est fou, plus c’est l’fun!